En clair :
- La fabrication, l’utilisation et le traitement du plastique nous tuent à petit feu
- Le problème nous échappe complètement et s’aggrave à une vitesse exponentielle
- Les solutions du type « recyclage » ou « prise de conscience collective » ne marchent pas, et surtout n’intéressent pas les pays les plus concernés.
La conclusion est limpide. Nous allons droit dans le mur, et plus on s’en approche, plus on accélère.
Les 250g de plastique ingérés par an ne sont qu’un début…
Notre empoisonnement sera bientôt total : l’eau, l’air, les sols seront contaminés jusqu’au point de non-retour.
Chaque repas, chaque verre d’eau, nous contaminera un peu plus.
Sauf si, bien sûr, une entreprise avait trouvé la solution définitive pour se passer du plastique sans payer plus.
Vous me voyez venir…
C’est là qu’intervient notre entreprise, celle dont nos experts pensent qu’elle pourrait faire x347 en bourse à horizon 2030.
Notre plan : investir dans le plastique du futur
Aujourd’hui, le plastique est l’une des pires sources de pollution.
Il nous tue, tue nos océans, hypothèque l’avenir de nos enfants.
C’est pourquoi la lutte contre les déchets plastiques est devenue une priorité pour de nombreuses entreprises multinationales comme Pepsi, Nestlé, Coca…
Ces géants ne le font pas par conscience écologique, bien sûr, mais par calcul.
Les consommateurs sont davantage attentifs à l’empreinte carbone de leurs achats, les contraintes légales poussent toujours davantage à la transition et à la sortie des énergies fossiles… sans compter l’explosion des prix du pétrole, et à plus long terme le fait qu’il s’agisse d’une ressource limitée.
En clair, le plastique coûte de plus en plus cher aux entreprises.
Dans le même temps, une petite entreprise américaine, très discrète, dont le nom vous est inconnu… a conçu la meilleure des alternatives au plastique.
En fait, si je vous donnais une bouteille faite dans ce matériau, vous penseriez qu’il s’agit d’une bouteille en plastique.
Même apparence, texture similaire, poids identique… et pour cause : la structure moléculaire de ce matériau est très proche de celle du plastique.
Pourtant, entre le plastique issu du pétrole et ce plastique du futur, il y a 2 différences absolument fondamentales :
- Ce nouveau plastique est d’origine 100% végétale et ne nécessite ni pétrole, ni additifs toxiques pour sa conception
- Ce nouveau plastique est 100% biodégradable en 18 mois et ne laisse derrière lui ni toxines nocives, ni microparticules
C’est un plastique issu de la nature, qui retourne à la nature sans la dégrader.
Et surtout, c’est un plastique qui ne va empoisonner personne. Ni les eaux, ni les sols, ni les oiseaux, ni les poissons… ni les humains.
Comment est-ce possible ?
Ce nouveau plastique ne vient pas d’énergies fossiles stockées loin sous la terre…
En fait, il est produit à partir de colza et/ou de soja.
On récolte leurs graines, puis on les broie pour en extraire de l’huile.
Cette huile est utilisée pour nourrir des micro-organismes (des bactéries) qui vont la transformer en PHA (polyhydroxyalcanoates), des molécules qui ressemblent furieusement… au plastique traditionnel.
Du moins, dans ses applications – car comme on vient de le voir, sa fabrication est infiniment moins polluante que le plastique traditionnel, elle ne relâche pas de substances toxiques ou cancérigènes, ne génère aucun déchet polluant puisque ce plastique se dégrade naturellement en 18 mois.
Bien sûr, puisqu’il n’y a pas besoin d’extraire la matière première des profondeurs du sol, ni de produire des additifs et de procéder à de complexes opérations pétrochimiques… ce nouveau plastique coûte aussi beaucoup moins cher.
« Si c’était si facile, tout le monde le ferait »
Vous voyez désormais pourquoi je suis si enthousiaste à propos de cette entreprise : elle propose de faire mieux, moins cher et plus écologique que le plastique, qui est le symbole de l’ère industrielle…
Sa découverte va révolutionner une industrie cruciale pour l’économie dans son ensemble. On imagine sans peine que ça vaille (au moins) 125 milliards de dollars.
Tout ça avec du colza, du soja et des bactéries…
Oui, ça semble presque un peu léger.
On serait tenté de se dire que si c’était simple, de nombreux géants comme Nestlé ou Pepsi le feraient déjà à grande échelle.
Après tout, ils sont les premiers concernés par la question plastique.
Mais il faut bien comprendre une chose : l’entreprise dont je vous parle est entrée en bourse il y a moins de 2 ans… mais cela fait près de 20 ans qu’elle travaille pour arriver à ce résultat.
Je vous ai résumé son processus par l’équation « colza/soja + bactéries = plastique biodégradable », mais ne vous méprenez pas : c’est infiniment plus complexe.
En réalité, les huiles de colza et de soja sont intéressantes car elles contiennent du carbone dégradé, absorbé par les plants, et ce carbone est ingéré par les bactéries utilisées dans le processus – pour peu que l’huile soit produite de la bonne façon.
Une fois que les bactéries ingèrent ce carbone dégradé, leur métabolisme le transforme en PHA, les molécules qui deviendront notre plastique biodégradable.
Et là où c’est un véritable trésor d’ingénierie, c’est que notre entreprise a développé une technologie pour extraire le PHA de la bactérie, un peu comme on extrait la graisse lors d’une liposuccion.
Vous vous en doutez, c’est de la bio-ingénierie de très haut niveau, ne serait-ce que pour identifier la paire végétal/bactérie qui aboutira à la production de PHA, puis pour trouver comment récupérer ce PHA, et enfin comment le transformer en plastique.
Ce n’est donc pas aussi facile que ça… Loin s’en faut.
Cela étant, les géants ne s’y trompent pas : ils veulent à tout prix accéder à cette innovation le plus tôt possible, c’est pourquoi PepsiCo possède déjà 6% de cette entreprise – et ce n’est qu’un début.
Une petite entreprise à la conquête du monde
Au moment où j’écris ces lignes, l’entreprise qui développe ce plastique a déjà tissé des partenariats avec plusieurs multinationales de premier plan :
- Nestlé
- PepsiCo (également actionnaire)
- Dunkin’ Donuts
- Total
- Kemira Expand Exclusive (géant finlandais de la chimie)
Rien qu’avec ces premiers partenariats, notre entreprise a déjà parmi ses clients 3 des entreprises qui produisent le plus de déchets plastiques au monde (Nestlé, Total et PepsiCo)… et les partenariats n’en sont qu’à leurs tout débuts.
Soulignons aussi que cette entreprise n’a aucun risque de se faire doubler par un concurrent.
Son plastique et ses procédés sont protégés par plusieurs centaines de brevets – et pour l’heure, son plastique est le seul au monde à avoir été certifié 100% biodégradable en milieu marin.
En clair : on dirait bien qu’il n’y a pas d’alternative – ce qui devrait propulser ses ventes à un niveau stratosphérique.
De 47,3 millions… à 2,5 MILLIARDS en 10 ans
Les projections de ventes sont la partie qui m’enthousiasme le plus… car même si elles restent conservatrices par rapport au marché total que veut viser notre entreprise, elles dessinent une croissance exponentielle.
Voyez plutôt :